Delon Admin
Messages : 248 Date d'inscription : 15/05/2009
| Sujet: LE DANGER DE LA FAMILARITE (1) Mer 24 Mar - 16:01 | |
| LE DANGER DE LA FAMILARITE (1)
Trouvé sur le Net « 44. Puis, se tournant vers cette femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison et tu ne m'as pas donné d'eau pour laver mes pieds… » Luc 7, 44.
Combien de fois considérons-nous la présence de Jésus comme normale et allant de soi ?
Il est intéressant de noter que seuls ceux qui connaissent les Saintes Ecritures courent le danger de les considérer comme familières et normales.
Le danger de la familiarité, c'est de connaître et prendre pour acquis. Ceci est illustré dans Luc 7.
Un Pharisien invite Jésus à dîner. Ce n'est pas un homme irréligieux qui invite le Seigneur, mais un membre de l'ordre religieux le plus strict.
Jésus accepte son invitation et ils s'assoient pour prendre le repas.
Alors qu'ils sont à table, une femme entre dans la salle avec un flacon d'albâtre rempli de parfum. Nous savons que c'était une pécheresse, parce que Luc écrit : « Une femme pécheresse »
Cette femme était connue dans la ville pour sa vie dissolue. Cette pécheresse a pourtant fait une chose étrange et merveilleuse. Elle a lavé les pieds de Jésus avec ses larmes, les a essuyés avec ses cheveux, les a embrassés et enfin a versé du parfum dessus.
Le pharisien est évidemment très offensé de ce qu'une pécheresse ait pu rentrer dans sa maison. Il est aussi un peu embarrassé par cette débauche d'affection.
Et il pense en lui-même :
« Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche. »
Mais dans la tête de Jésus la question est :
« Qui M'aime vraiment, et qui considère ma présence comme allant de soi ? »
En ce temps là, la plupart des gens, dont Jésus, voyageaient à pieds. Ainsi le rituel pour accueillir des invités suivait une forme toujours identique et centrée sur les pieds. Lorsque quelqu'un arrivait dans une maison, l'hôte l'accueillait avec un baisé sur chaque joue et offrait de l'eau pour laver ses pieds sales et fatigués. S’il n’y en avait de disponible, un peu de parfum était offert pour les apaiser et les rafraîchir.
Mais le Pharisien a oublié de prodiguer à Jésus même les soins les plus élémentaires et usuels, que les invités reçoivent habituellement.
« Tu ne m'as pas apporté d'eau pour me laver les pieds… Tu ne m'as pas accueilli en m'embrassant… Tu n'as pas versé d'huile parfumée sur ma tête… » Luc, 44-46. La présence de Jésus était considérée comme normale! Etait-ce juste un oubli de la part de l'hôte ou était-ce plus ? Quelque chose de plus profond ? Peut-être que le Pharisien était devenu trop familier avec Jésus - juste un peu trop habitué.
De loin, Jésus était quelqu'un de très particulier. Mais maintenant qu'Il était assis ici à sa table, dans sa propre maison, il voyait que Jésus n'était qu'un homme. Peut-être en est il arrivé à croire que Jésus était, en réalité, quelqu'un de pas très différent de lui.
Ce n'est que Jésus, il n'y a donc pas besoin d'être si excité. Qu'Il prenne Sa propre eau et qu'Il se lave lui-même les pieds !
On dit que la familiarité finit par le mépris.
Au début nous avons chéri la présence du Seigneur, mais peut-être qu'aujourd'hui nous la considérons comme normale.
Au début nous étions intimidés par Lui, mais aujourd'hui nous ne sommes plus si étonnés. | |
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