Delon
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 |  Sujet: LA BIBLE :  Mer 16 Sep - 12:13 | |
| LA BIBLE :
RÈGLES FONDAMENTALES D’INTERPRÉTATION
I. LA BIBLE : L’ARME ABSOLUE DE L’ESPRIT A LA DISPOSITION DU CHRÉTIEN
En tant que soldat de Jésus-Christ engagé dans un monde dominé par Satan, l’esprit de ce siècle, le chrétien fidèle dispose d’une arme unique en son genre, la Bible ou Parole de Dieu, qui enseigne avec clarté la vérité sur :
• Dieu, Sa nature, Ses voies et Son dessein éternel,
• L’homme, sa nature et son besoin ultime de vie éternelle en Jésus-Christ, et
• Les absolus moraux et spirituels comportant les notions du Vrai et du Faux, du Bien et du Mal, et de ce qui juste, et injuste. Ces notions sont toutes fondées sur la sainteté absolue de Dieu, qui rend Sa Parole absolument sainte, et donc vraie, d’où tout ce qui la contredit est forcément faux, selon qu’il est écrit : «… Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu triomphes lorsqu’on te juge. » (Romains 3 : 4)
II. MANIEMENT EFFICACE DE CETTE ARME
Pour vaincre l’ennemi de nos âmes dans ses multiples tentatives, par sectes interposées, de falsifier la Parole du Dieu vivant, il convient de disposer et d’appliquer des règles justes d’interprétation de la Parole.
RÈGLE N° 1 : LA PAROLE EST SON PROPRE INTERPRÈTE
Cette règle s’impose de manière absolue à quiconque veut demeurer strictement fidèle aux Ecritures. En effet, la Parole constitue, dans son ensemble, la Loi Morale et Spirituelle Parfaite de Dieu.
2 Timothée 3 : 16 – 17 : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, 17. afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à tout bonne œuvre. »
Elle ne peut donc se tromper, ni tromper ; par conséquent, seul l’homme se trompe en l’interprétant. Afin de pouvoir éviter cet écueil aux conséquences éternelles dramatiques (il s’agit, ultimement, de la mort spirituelle de l’homme, et donc de sa perdition éternelle), il est absolument recommandé de laisser la Parole s’interpréter elle-même, en s’abstenant absolument de n’y rien ajouter et de n’en rien retrancher.
Proverbes 30, 5-6 : « Toute parole de Dieu est éprouvée, il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge. 6. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu sois trouvé menteur. »
Deutéronome 4 : 2 : « Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; Mais vous observerez les commandements de l’Eternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris. »
Apocalypse 22 : 19 : « Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retrancher sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. »
Comment procéder ?
En tout premier lieu, il faut toujours se rappeler qu’une doctrine donnée (Dieu, Jésus-Christ, le Saint-Esprit, l’Eglise, etc.) ne peut être considérée comme étant entièrement biblique que si l’on a, auparavant, étudié et accepté tout ce que les Écritures disent, de manière à la fois négative et positive, au sujet de cette doctrine. Par exemple, ne présenter le Seigneur Dieu que comme un Dieu d’amour n’est pas, en soi, une doctrine biblique : il faut aussi intégrer dans cette doctrine tout ce qu’affirment les Écritures sur Sa sainteté, et donc aussi Son exigence absolue de la justice qui doit réparer toute enfreinte de Sa Loi Morale. Pour ce faire, il faut consulter attentivement la Parole et relever tout ce qu’elle enseigne, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, sur le caractère de Dieu, alors seulement l’on peut parler de doctrine biblique de Dieu.
Ce procédé, d’ailleurs, s’apparente exactement à la procédure toute loi humaine qui se respecte : « Aucun jugement ne peut être rendu tant que l’on n’a pas entendu les deux parties »
Un autre exemple biblique, plus explicite :
Proverbes 26 : 4 dit : « 4. Ne réponds pas à l’insensé selon sa folie, de peur que tu ne lui ressembles toi-même »
Si l’on ne s’en tient qu’à ce seul verset, la cause est entendue : motus et bouche cousue devant toute dérision, voire tout blasphème touchant la Personne de Dieu, de Christ, l’Esprit, la Bible, etc.
Ce serait, en fait, sortir ce verset de son véritable contexte biblique pour l’appliquer, de manière isolée, et systématiquement, à toute situation portant, d'une manière ou d'une autre, atteinte à la Vérité.
Dans ce cas précis, le chrétien prudent ira plus loin dans ses recherches, pour voir si la Parole ne dit pas autre chose, ailleurs, sur ce genre de situation. Il pourra alors se rendre compte que, dans le contexte immédiat du verset 4, le verset 5 suivant en prend exactement le contre-pied en déclarant, quant à lui :
« 5 Réponds à l’insensé selon sa folie, afin qu’il ne se regarde pas comme sage »
On le voit bien : selon l’objectif éducatif visé, les Écritures peuvent enseigner une chose, puis son contraire, et il faut absolument tenir compte de ces deux aspects, contradictoires, des enseignements des Ecritures, sur une thématique précise donnée, pour établir une doctrine biblique, saine et fondée, sur la question considérée.
Point besoin, en conséquence, de s’inventer sa propre compréhension des termes employés par les Ecritures pour ensuite en faire une doctrine soi-disant biblique visant, en réalité, à soutenir un point de vue personnel. L’Écriture doit absolument s’expliquer par l’Écriture, sans contredit.
RÈGLE 2 : APPROCHE LITTÉRALE ET RÉELLE
Destinée à l’instruction du savant autant que de l’analphabète, la Bible parle avec simplicité et en toute clarté à quiconque la lit.
C’est pourquoi il convient de la lire en prenant les termes et les phrases dans leur sens ordinaire et habituel, celui qui est compris par tout locuteur ordinaire au foyer, dans la rue, sur les places publiques, etc. et c’est cela, l’approche dite littérale et réelle, qui s’oppose à l’approche dite symbolique qui fait, elle, appel à la Raison humaine, et à la Science, pour expliquer les Ecritures et qui, de ce fait, laisse planer le doute sur beaucoup d’affirmations cardinales de la Bible.
Si toutefois l’on rencontre un mot ou une expression relativement difficile à comprendre, il convient, dès lors, de comprendre ce mot ou cette expression, à travers les mots les plus proches, c’est-à-dire, dans la phrase la contenant.
S’agit-il d’une phrase difficile à comprendre ?
Il faudrait alors s’en remettre au contexte de cette phrase, c’est-à-dire, aux phrases précédentes, puis aux suivantes. Au besoin, il ne faudrait pas hésiter à recourir au contexte de l’ensemble du passage, notamment à l’objectif général de l’écrit d’où est tiré le passage, puis au but précis du passage lui-même.
Enfin, il est possible de recourir à d’autres parties de la Bible, par le moyen d’une bonne Concordance, pour trouver des phrases ou des paragraphes similaires à ceux que l’on étudie présentement, et qui traitent de manière plus explicite du même sujet.
RÈGLE N° 3 : LA BIBLE – NORME ABSOLUE DE FOI, DE THÉOLOGIE ET DE CONDUITE
Cela va de soi, n’est-ce pas ?
Du moment où c’est le Seigneur Dieu Lui-Même qui a pris l’initiative de Se révéler aux hommes, par le moyen de Son Fils Jésus-Christ d’abord, puis de Sa Parole écrite et inspirée, entièrement exempte d’erreur, on ne peut que se soumettre à Sa vision des choses et aux solutions qu’Il propose à l'homme ou la contester et s’en éloigner, mais de manière franche ! En conséquence, il convient :
• D’éviter de soumettre l’autorité absolue des Écritures à l’interprétation, souvent lacunaire ou même tendancieuse, des Pères de l’Église ou à celle de toute autre autorité humaine, quelle qu’elle soit, et d’où qu’elle vienne, et
• D’éviter d’interpréter de manière personnelle la Parole, afin de l’adapter à notre propre point de vue, selon qu’il est écrit :
« 20 Avant tout, sachez bien ceci : personne ne peut interpréter de lui–même une prophétie de l’Écriture. 21 Car aucune prophétie n’est jamais issue de la seule volonté humaine, mais c’est parce que le Saint–Esprit les poussait que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pierre 1 : 20).
De cette manière, le chrétien loyal aux Écritures aura été muni d’une méthode d’interprétation strictement saine et fiable, parce que conforme à la volonté du Seigneur Dieu, et ne comptera alors jamais parmi ces amis de la Parole qui la torturent, continuellement, en lui affectant un sens émanant bien plus de leur propre interprétation des termes lus, que des Ecritures-mêmes.
C. MABADA-MABAYE - | |
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